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Publié le :
19-11-2013 18:49:31
par A La Cigarette Electronique
Catégories :
Actus
Michel C., 34 ans, raconte à "A La Cigarette Electronique" comment il a arrêté de fumer il y a 3 mois et demi.
A La Cigarette Electronique (ALCE) : Michel, vous êtes utilisateur de cigarette électronique depuis quelques mois maintenant. Comment avez-vous sauté le pas ?
Michel C. : Fin juillet, après avoir fumé pendant 15 ans, avec un break d'un an que je n'ai pas reussi à prolonger, j'ai décidé de faire l'essai d'une cigarette électronique en me disant que je pourrais au moins mixer cigarette normale et cigarette électronique et ainsi réduire ma consommation.
ALCE : Vous aviez des raisons de penser que c'était possible ?
Michel C. : En fait, c'est plutôt le contraire. J'avais essayé un an plus tôt deux modèles de cigarettes électroniques que j'avais achetées en pharmacie. C'étaient des cigarettes de type 510 ou quelque chose d'équivalent. Je les avais choisies parce qu'elles ressemblaient à une cigarette classique, ce qui me rassurait dans le cadre d'une transition en douceur, et aussi parce que c'est le seul modèle qui m'était proposé. Je n'avais jamais vu, à cette époque, de cigarette à réservoir de type eGo-T. Je pense d'ailleurs que si j'en avais vu, je ne les aurais pas achetées parce que ça ne ressemblait vraiment pas à une cigarette et aussi parce que voir le liquide dans le réservoir m'aurait un peu inquiété : est-ce qu'on pouvait vraiment inhaler ce liquide et quelle était sa composition ?
ALCE : C'est pour ça que vous avez préféré aller dans une pharmacie ?
Michel C. : Exactement. Ces cigarettes comportaient une cartouche à imbiber d'un liquide fourni dans le coffret. J'ai toujours un vieux flacon de ce liquide et je réalise aujourd'hui que rien n'est indiqué dessus. Même si c'était vendu en pharmacie, ça devait être un produit chinois sans origine ni composition. Je ne regrette pas d'avoir laissé tomber ! De toute façon, ça n'a pas suffit à me faire lâcher la cigarette. Le goût était très éloigné de celui de mes Marlboro Light et il fallait imbiber sans cesse la cartouche, sans savoir si on en mettait trop ou pas assez. En plus, l'autonomie de la batterie, même si j'en avais deux, était vraiment faible. Bref, je n'aurais jamais arrêté avec ça et d'ailleurs, il n'a pas fallu longtemps pour que cette cigarette se retrouve au fond d'un tiroir. Plus tard, j'en ai acheté un modèle qui me semblait un peu plus puissant mais sans succès.
ALCE : Donc, à ce moment, vous n'avez pas arrêté de fumer ?
Michel C. : Non, c'était impossible avec ce type de cigarettes. Je n'y croyait plus et j'ai continué à fumer "normalement" pendant un an de plus. C'est ensuite, après avoir vu des amis utiliser des cigarettes électronique comme celles que vous avez sur le site que j'ai voulu tenter à nouveau ma chance. La motivation pour arrêter de fumer était intacte, il ne me manquait qu'une solution viable.
ALCE : Vous avez donc acheté une cigarette électronique ?
Michel C. : Oui, je suis allé dans une boutique (pas chez vous, rires...) et on m'a montré comment ça marchait. J'ai été surpris de voir le nombre de liquides qui n'avaient rien à voir avec le tabac et je n'ai pas compris du tout comment on pouvait vouloir les consommer. De toute façon, il y avait aussi quelques e-liquides (j'ai appris le mot à ce moment, ainsi que les termes clearomiseur, résistance, drip-tip...) au goût de tabac et c'est ce que j'ai choisi. J'ai pris un taux de nicotine de 16 mg sur les conseils du vendeur en me disant que je réduirais plus tard. J'ai appris plus tard que c'est ce qu'il faut faire, c'est à dire ne pas viser un taux de nicotine trop bas sinon on n'a pas la dose suffisante pour laisser tomber la cigarette et on risque de replonger.
ALCE : Donc, vous avez complètement arrêté la cigarette ?
Michel C. : Complètement et, en plus, du jour au lendemain, même si je n'y croyais pas trop au moment de l'achat. Il se trouve que la sensation du fumeur, le "hit" qui est ressenti quand la fumée passe dans la gorge, était bien là et que ça m'a suffit. Je n'ai pas racheté de cigarettes depuis et, plus le temps passe, plus je me dis que même si j'en reprenais une pour voir, ça ne me plairait pas forcément. C'est vrai que le goût n'est pas exactement le même, mais c'est un peu comme quand on change de marque de cigarettes, au bout d'un moment on s'y habitue.
ALCE : Trois mois et quelques plus tard, quel bilan tirez-vous de votre "conversion" ?
Michel C. : Il y a pas mal de point positifs, voire très positifs. D'abord, la santé. C'était ma motivation première. Aujourd'hui, je sais que j'évite les goudrons, le monoxyde de carbone et je ne sais combien de dizaines de produits nocifs contenus dans la combustion du tabac et du papier à cigarette. C'est un soulagement de savoir que mes poumons ne sont plus exposés à ces cochonneries. Ensuite, plus de cendres, plus d'odeur de tabac froid à la maison, plus de briquet en panne, plus de dents jaunies... et j'en passe. Après, il y a aussi l'aspect financier. Je n'ai pas fait les comptes mais, même en rachetant de temps en temps un clearomiseur et à raison d'un flacon d'e-liquide pour une semaine ou dix jours, on est très loin du budget d'u fumeur, surtout d'un fumeur d'un paquet par jour.
ALCE : Bref, vous êtes conquis ?
Michel C. : Très largement. Après, si on veut chercher la petite bête, c'est vrai que tout n'est pas parfait. J'ai essayé des e-liquides qui n'avaient aucun goût ou qui avaient un drôle de goût, je trouve que la quantité de vapeur varie parfois sans que je sache trop pourquoi et il m'est arrivé de tomber en panne de batterie, mais globalement ce sont des petits problèmes qu'on peut éviter. Je suis fidèle à l'e-liquide D'lice Virginie en 16 mg depuis quelques temps. Je sais où il est fabriqué et avec quoi, ça ne m'inquiète pas. Pour les batteries, ce n'est pas compliqué d'en avoir deux pour en avoir toujours une chargée. Et de toute façon, je suis sûr que la technologie va encore progresser et que l'expérience de l'utilisateur de cigarettes électroniques va s'améliorer avec le temps.
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